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| Fascination : Shibuya 109 [PV Shota] | |
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Hajime Emiko Membre de l'équipe de Basket
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| Sujet: Fascination : Shibuya 109 [PV Shota] Mar 7 Avr - 22:01 | |
| Emiko marchait dans Tokyo plus précisément à Shibuya pendant des heures, elle était époustouflée par les grattes ciels qui ressemblaient comme à des précipités de verres, de grands panneaux publicitaires pour des produits de luxes, de beautés, d'alcools se reflétaient dans les grattes ciels. Elle avait l'impression que tout était mécaniques où qu'elle aille, elle avait le sentiment qu'en haut dans le ciel, il y avait un remue ménage géant. Emiko marchait, marchait désorientée comme un animal perdu, qui slalomait entre les rues, solitaire, comme si elle n'était qu'un petit point, parmi la civilisation qui traversait les rues.
Elle n'avait aucunes idées de la distance qu'elle avait parcourue jusqu'ici, ne se souvenant plus des trajets qu'elles avaient empruntés. C'est alors qu'elle vit autour d'elle des centaines de lumières, d'individus, ayant chacun leurs priorités, leurs tenues, leurs personnalités, leurs utilités. Emiko en fut toute chamboulait, étonnait, qu'elle se laissa tomber sur un banc et soutint son regard, avec tous ce qu'il l'entourait. Elle vu des visages vides, mélancoliques, pleurer de joie ou de chagrin, quand ces individus avaient eux ou non, ce qu'ils étaient venus chercher.
Toutes ces personnes passaient devant elle, leurs faisaient parfois face, mais aucuns ne vit sa présence, n'existant pas à leurs yeux. Emiko aperçut au loin une fontaine d'eau purifiée, elle se décida à y prendre congé et s'y dirigea sans en éprouver une quelconque difficultés. L'eau était fraîche et si transparente, elle pouvait y voir se refléter son visage, elle prit un peu d'eau au creux de ses paumes, pour la boire et une deuxième fois, pour s'y rafraîchir le visage. Repartant vers son banc, son attention fut braquée sur la tour Shibuya 109.
La grandeur de ce gratte ciel lui semblait plus imposant que les autres qu'elles avaient côtoyés jusque là. Cette tour immense, rouge et blanche dominait le Japon, de toute sa splendeur soit-il. Dès que le soleil fut couché, des lampes s'allumèrent dans les arbres et autour de la tour Shibuya. Des personnes transportaient leurs achats et repartaient à leur domicile, des vagabonds, si bas soit-il étaient tous regroupés autour d'un banc et ils avaient tous un petit repas à manger, baguettes comprises et parfois bentôs. Assise sur le banc, elle les regardait festiver, pendant qu'elle de son côté n'avait rien à se mettre sous la dent. Son ventre commençait à crier famine, aussi insonore soit-il ça ne l'empêchait pas d'entendre son estomac faire un remue ménage, au plus profond de ses tripes.
Elle les étudia un certain moment n'ayant rien d'autre de mieux à faire. Ses vagabonds elle les enviaient un peu si ce n'est beaucoup, car eux n'étaient pas seuls, ils avaient l'air heureux, épanouis même en étant dans ce type de situation. Elle n'était pas comme eux et elles les enviaient et elles auraient voulu faire parti de leur bande. C'est drôle comme le simple fait de voir des gens peuvent vous mettre des idées dans la tête et vous faire retracer votre vie, en la regrettant le plus souvent. Si ses parents la voyaient, ils lui diraient de se reprendre et de ne pas fixer des étrangers, car c'était mal élevé et qu'ils ne l'avaient pas éduqué de la sorte.
Elle ignorait depuis combien de temps elle s'était retrouvée à être assise sur ce banc, le temps défilait sans remâche et rien ne l'arrêter. Elle était tellement gelée, qu'elle éternua à plusieurs reprises et se surprit à être prise de quintes de toux qui ne faisaient que s'accentuer à chaque toux, avant que tout ne se calme et qu'elle puisse se déplacer sans être pliée en deux par celles-ci. Emiko releva la tête, son regard ayant capter l'attention de cette tour.
Le froid ne la réussissait jamais, donc elle décida de se rendre dans cette tour tout en ayant aucunes utilités à y séjourner. L'argent elle n'en avait pas. Même si elle travaillait, elle préférait mettre ces salaires de côté, sans y toucher. Emiko pénétra à l'intérieur du gratte ciel, l'intérieur était tout aussi bleufant, immense, fascinant et fantastique que l'extérieur.
Elle en eut même le tournis ne s'étant pas préparer mentalement à autant de beautés, de paillettes, des grands couloirs avec des tonnes de magasins, tout aussi imposants les uns des autres, à ses yeux. Emiko marchait, sans faire attention à ce qu'il l'entourait, son teint de peau était pâle, encore plus qu'il ne l'était déjà normalement, sans doute à cause de la clarté qui provenait de ses lumières...
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| Sujet: Re: Fascination : Shibuya 109 [PV Shota] Lun 13 Avr - 0:36 | |
| Journée de repos. Un mot qui sonne assez bien, j’ai envie de dire. Le dimanche. Aaaah, le dimanche, Shota pourrait vous en parler du dimanche. Finalement ce n’était pas tellement du repos à ce stade parce que disons que c’était le seul jour de la semaine où il rentrait chez lui. Il ferait mieux d’être interne à Jiyuu, ça lui coûterait moins cher que de payer un loyer où il ne passe qu’un jour par semaine … Mais voyez-vous, le jeune homme ne comptait pas rester infirmier dans un lycée toute sa vie, et cet appartement il l’aimait beaucoup et y était très attaché. De plus il était relativement bien situé et pas excessivement cher, le bijou quoi ! Alors bon, autant marcher comme ça. Bref je vous disais que le dimanche au final n’était pas tant un jour de repos pour notre médecin scolaire puisque le matin était consacré au ménage intensif de l’appartement, n’allons pas vivre sous un monticule gigantesque de poussière non plus ! Shota avait longtemps exercé en hôpital, il savait ce que c’était l’hygiène et était d’ailleurs très pointilleux sur le sujet. Autant vous dire qu’il était en constant combat avec la saleté de sa ‘demeure’ ! Et l’après-midi en général, il allait faire quelques courses lorsqu’il n’avait pas eu le temps de terminer ses petites emplettes le samedi après-midi. Enfin, c’était un peu la galère parce que ce fichu combini à côté de chez lui n’ouvrait pas le dimanche … Alors, quand notre débordé médecin scolaire faillait à ses tâches hebdomadaires, que voulez-vous il devait trouver un moyen. Sauf que ce jour-ci monsieur avait fait une petite sieste qui au final avait duré deux bonnes heures, et qu’il était quinze heures passées. Quelle aubaine, avec ça quel magasin ouvrirait ? Un peu dépité, Shota se leva en se massant la nuque. Il avait pris une mauvaise position en s’endormant sur le canapé et forcément ça ne fait pas du bien après … En plus il avait oublié d’éteindre sa télévision et un programme particulièrement ennuyeux était diffusé à l’instant même. Bougon, Shota dénicha la télécommande tombée au pied du fauteuil et coupa la télévision qui produisait des sons vraiment horribles.
Il se traîna vers l’armoire et observa sa penderie. Oh, il lui fallait renouveler un peu son stock de fringues, on entend par là ses chemises et ses jeans. Il éviterait d’acheter un pull, le beau temps était parmi eux et inutile d’aller se couvrir avec une épaisseur de plus ! La chemise et la blouse au lycée, ça suffisait largement. What else ? *Just a Nespresso =p* Il décida donc d’aller faire un peu de shopping à Shibuya. C’est ainsi que notre jeune homme enfila sa veste et quitta précipitamment son appartement. Il irait s’acheter quelques vêtements et irait terminer ses achats de nourriture. Oh, il ne prendrait pas grand-chose puisqu’à partir du lendemain il retournait en « pension » au lycée ! Les courses ne lui coûtaient pas cher, à notre bonhomme ! =D
Marchant sans réfléchir, Shota parvint bientôt à la station de métro proche de chez lui et il s’empressa de s’engouffrer dans le wagon. Ne pas perdre de temps, la dernière fois qu’il avait loupé le métro il avait un patient qui l’attendait au lycée, ce dernier qui n’était autre qu’un KnS portant le nom de Kyosuke et que notre toubib’ en herbe avait encore beaucoup de mal à cerner. Il fallait dire que c’était dur de suivre en particulier chaque élève de Jiyuu, ils étaient nombreux mine de rien ! Et comme les jeunes aimaient bien le prendre comme une assistante sociale, il fallait pas lésiner et il fallait surtout rester attentif. Le métro posa bientôt notre héros du jour à sa destination : Shibuya. La tour était son objectif. Vous savez, Shota n’y mettait pas souvent les pieds à la Shibuya 109 mais c’était là-bas qu’il trouvait son bonheur niveau vestimentaire. Alors, quand faut y aller, on y va !!
Dix-neuf trente. Encore dans les magasins. Quoi ?! Trois heures qu’il y était ? Un peu moins, mais il fallait avouer que Shota commençait à avoir des fourmis dans les jambes et sa patience était en train de s’envoler méchamment. Enfin bon, voulez-vous savoir pourquoi le jeune homme avait mis plus de temps qu’une fille pour s’acheter trois chemises et à peu près la même quantité de jeans ? Oh nan, pas une question de goûts, juste une file d’attente monstrueuse à chaque caisse de chaque boutique où il avait trouvé quelque chose à acheter. De quoi en déprimer certains … Mais Shota était patient, et puis personne ne l’attendait chez lui om ailleurs, alors autant flâner quand il faut le faire !
Et vu l’heure, le jeune médecin scolaire en congé décida qu’après tout il s’achèterait un sandwich dans un snack de la tour, qu’il le mangerait tranquillement sur place et qu’il rentrerait chez lui après s’être baladé un peu. Cela faisait du bien de prendre du temps pour soi mine de rien ! En semaine il était surtout concentré sur les patients … Chacun son tour. Shota sortit donc quelques instants plus tard d’un snack, ayant en main ses quatre ou cinq sacs de vêtements qu’il peinait à porter, mais que voulez-vous quand on achète dans un peu tous les magasins on a dix mille sacs à la clé ! Et son sandwich à la main, ne l’oublions pas. Le traditionnel jambon fromage, avec du beurre je vous prie ! C’est alors que, marchant pour aller se caler tranquillement sur un banc de la Shibuya 109, le jeune médecin entendit quelqu’un tousser plutôt bruyamment. Quoique, peut-être que la personne le toussait pas fort mais qu’en tant qu’infirmier, ses oreilles étaient attentives à ce genre de symptômes. Mécaniquement presque, il se retourna et remarqua non loin de lui une demoiselle en uniforme qui semblait admirer les boutiques aux mille éclats. Mais elle semblait fatiguée et malade. Shota ne tarda pas à reconnaître l’uniforme de Jiyuu Gakuen, il faut dire que des uniformes, il en voyait passer à longueur de journée. Depuis un an en plus … Bref, même si la personne était de dos, il avait identifié une jeune élève de Jiyuu, puisqu’à la tignasse, il était persuadé que c’était une fille. Il s’approcha, se pencha vers elle et dit, chaleureusement :
Shota : Excuse-moi de t’importuner comme ça. Je me suis permis de venir te voir car je t’ai entendu tousser et j’ai reconnu ton uniforme. Je suis le docteur Hayashi de Jiyuu … Tout va bien ?
Shota était relativement timide et renfermé, mais son instinct de docteur passait toujours au-dessus de tout. Ainsi, même si ce n’était pas forcément très correct d’aborder quelqu’un comme ça, surtout quand le quelqu’un a environ huit ans de moins que vous >___> (ouh la c’est plus qu’interdit à ce stade ! XD) Enfin bon, on verrait bien … |
| | | Hajime Emiko Membre de l'équipe de Basket
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| Sujet: Re: Fascination : Shibuya 109 [PV Shota] Lun 13 Avr - 23:02 | |
| Emiko n’aurait jamais pu prédire ce qu’il lui tournait autour, elle n‘aurait jamais pensé qu’elle était sur le point de tomber malade. Depuis quelques temps, elle sentait physiquement et émotionnellement qu’elle n’était pas aussi solide et énergique qu’elle l’était en nature. Ignorant totalement qu’elle couvrait un rhume ou dans quel état son corps était.
Les premières lueurs dans le ciel pouvaient montrer que celui-ci était entrain de se coucher. Elle l’avait constatée car les vitres géantes et transparentes de ses grattes ciels montraient le paysage de la ville dans toute sa splendeur. Elle rejoignit une des vitres s’appuyant dessus observant le vide immense. Elle était gelée pourtant elle était dans la tour et elle n’aurait jamais du éprouver à nouveau, ces frissons désagréables. Ses lèvres tremblèrent un peu, légèrement violette, les yeux mi-clos, front contre la vitre, en appuyant toute sa corpulence de son corps engourdit et flageolant.
Son regard s’anima pendant qu’elle scrutait le jardin avec inquiétude, le cœur agité de battements sourds, qu’elle avait l’impression que son cœur allait sortir de sa cage thoracique. Le monde qu’elle visualisait était comme un univers féerique, immobile. La pluie tombante du ciel obscure s’abattant sur les arbres parchemaient de feuilles plus ou moins imposantes. Ces gouttelettes dans les branches étaient tellement belles, avec ce couché du soleil blafard, son esprit tournait au ralenti. Tellement belles. Qu’elle aurait eu envie d’y pendre ses lèvres pour y gouter l’eau de source qui provenait des nuages.
Pourquoi avait-elle envie de pleurer ? Elle sentait ses yeux se gonflaient et les larmes prêtent à perler sur ses joues. Tous ses sons, ses rires, ses paroles échangées la rendaient encore plus morose qu’elle ne l’était déjà.
Le fait d’être en uniforme d’un lycée des plus répandu n’arrangeait pas son état mental. Elle savait que c’était une jeune fille seule et solitaire, mais cela ne faisait qu’accentuer et de raviver sa solitude.
Emiko se décala de la vitre ayant la tête qui tourne, elle eut juste le temps de s’appuyer contre une poubelle, pour récupérer ses esprits. Elle vit des escalators elle si dirigea et en prient un pour descendre d’un étage. Quand elle arriva, elle se trouva autour de magasins de tout centré d’intérêt, elle resta figée sur place, divaguant son visage autour d’elle. Emiko n’avait pas remarquée que quelqu’un c’était approché d’elle. Elle ne s’en rendit compte seulement quand elle avait entendue, un homme lui adressait la parole.
Emiko finissait par se retourner pour pouvoir être face à cette personne. Ne s’étant pas attendue à ce que quelqu’un l’aborde de cette manière. Il l‘avait vu tousser ? Est-ce qu’il l’avait suivi ? La harcelait-il ? Emiko fut stoïque regardant autour d’elle, comme si elle cherchait un point d’attache pour s’échapper. Elle glissa ses mains à l’intérieur des poches de sa veste bleu marine, avec l’insigne de l‘école. Emiko fut terrorisée…
« Je… Vous… »
Dénuée d’énergie, elle se demandait ce qu’il lui permettait de rester sur ses pieds et de ne pas être sur le point de flancher ou que ses jambes l’abandonnent et qu’elle se retrouve lourdement avachie sur le sol dur mais brillant. Emiko n’arriva pas à capter la totalité du message de son interlocuteur. Il était docteur au lycée Jiyuu, là où elle-même était étudiante. Emiko n’arriva pas à cerner son visage, elle voyait juste que l’homme avait l’air d’être dix ans son ainé et que si les gens les voyaient, soient ils pourraient penser qu’ils sont frère et sœur ou autre chose, qu’elle préférait à tout prix oublier et chasser de son esprit.
On pouvait voir que sa respiration était irrégulière et qu’elle avait du mal à respirer, sans que sa gorge ne soit irritée. Son état était pitoyable, se dégradant de jour en jour, est ce que cela se voyait sur son corps ? Elle ne put s’empêchée de sans questionner. L’étonnement de sa question avait suscitée en elle, un certain bouleversement et mal l’aise. Un tremblement la parcouru.
« Ca va… »
C’était un mensonge pur et simple mais elle ne voulait pas s’en convaincre comme quoi elle était malade. Ne voulant pas montrer ses faiblesses aux inconnus. En plus, l’homme pouvait être susceptible de mentir sur son identité, pour amadouer une adolescente seule de sa tranche d’âge.
Un instant, ces genoux vacillèrent et ce qu’elle craignait le plus d’arriver arriva, sans qu’elle n’est pu le contrôler et sans l’avoir vu venir. Emiko ne pu lutter et fut prit d'un vertige. Le froid, l’épuisement de ses muscles, de son mental qui dérayaient. Elle n‘avait pas soupçonnait que de ne pas manger régulièrement à sa faim, sans en éprouver le besoin constant, puisse être la cause de ce qu’elle couvait.
Pourquoi aurait-elle résisté, alors que toute l’énergie de son être la quittait ? Mais malgré cela, elle en éprouvait un soulagement, de ne plus lutter.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fascination : Shibuya 109 [PV Shota] Mar 14 Avr - 15:00 | |
| Shota, tellement absorbé par son désir de savoir si cette jeune fille allait bien ou non, ne se rendait même pas compte que son attitude pouvait être mal interprétée. Lui, un homme mûr de vingt-six ans, et elle, une jeune lycéenne d’environ dix-huit ans … Les passants autour pourraient aisément penser à un pervers cherchant par n’importe quel moyen d’attirer sa proie. Il faut dire que le coup du médecin du lycée, c’était bien pratique pour un tordu de ce genre. Et là, Shota ne portait ni sa blouse, ni son stéthoscope autour du cou, ni rien d’autre prouvant son réel statut de docteur, et il était vêtu de ses habits de ville. Alors, comment savoir qui il était réellement ? Mais tout ça, le jeune homme ne s’en était pas aperçu, et il s’était tout bêtement approché de la lycéenne après l’avoir entendue tousser. Il avait eu peur qu’elle ne se sente pas bien et avait accouru. Pur réflexe. Avec la société individualiste d’aujourd’hui cependant, ce n’était pas tout le monde qui ferait ça et des fois tu pourrais crever au beau milieu d’une rue que personne ne viendrait te secourir. Alors, encore une fois, le geste de Shota pouvait malheureusement pour lui porter à confusion. A présent, la demoiselle s’était entièrement retournée et se retrouvait face à lui. Elle semblait tétanisée, apeurée, et Shota écarquilla les yeux, surpris. Il n’avait toujours pas compris la situation ? Apparemment non, il semblait long à la détente ce soir … Regardant à droite et à gauche, la jeune fille paraissait chercher une issue quelconque. Sans la trouver. Son geste n’échappa pas à Shota, lorsqu’elle fourra rapidement ses mains dans ses poches. Il allait ouvrir la bouche mais elle finit par parler :
Emiko : Je… Vous…
Sa respiration se fit alors irrégulière. Le jeune homme avait bien fait de venir, elle n’était pas dans son état normal. Rha, et qu’est-ce qu’il fichait avec son sandwich et ses sacs de vêtements en main ? Pourquoi ne faisait-il rien ? Parce qu’il ne pouvait pas savoir en claquant des doigts ce qu’avait la jeune fille. Il ne la connaissait pas, ne savait rien de ses antécédents médicaux. Il ne se rappelait pas de l’avoir vue un jour dans son infirmerie, à Jiyuu.
Emiko : Ca va…
Mensonge. Tissu de mensonges. Shota refusait de croire que tout allait bien, quand la jeune fille le fixait d’un regard vitreux, dénué d’expression et de chaleur, qu’elle tremblait et respirait anormalement. Il refusait catégoriquement de rentrer dans son jeu. Ce n’était pas un jeu.
Shota : Moi, je n’en suis pas si sûr …
Sorti de son contexte, cette phrase pouvait paraître étrange. N’importe quel tordu aurait pu la sortir, du genre « non ça va pas mais je vais t’aider ma jolie, n’est ce pas ? » … Ce n’était pas le moment de réfléchir à ça. Mais Shota venait tout juste de se rendre compte de la délicatesse de la situation. Il venait de comprendre pourquoi depuis quelques minutes, certains passants l’observaient bizarrement. Paniqué, il regarda autour de lui. Cette fille était certainement malade et personne ne l’écouterait parce qu’il n’était tout simplement pas très crédible pour le coup. Mais il n’ait parce qu’il n’était tout simplement pas très crédible pour le coup. Mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps au malaise qu’il pouvait provoquer chez certains car la demoiselle fut prise de vertiges et vacilla, ses genoux lâchant sous son poids. Shota eut le bon réflexe, et lâcha sans attendre tout ce qu’il tenait entre ses mains pour rattraper la demoiselle avant qu’elle ne touche terre. Il ne fléchit même pas les genoux en la réquisitionnant. Elle était tellement légère … Fragile. C’était le mot. L’épuisement avait l’air de l’avoir gagnée et Shota était un peu pris au dépourvu. Il avait juste pensé à un simple rhume … Ne cherchant pas le pourquoi du comment –pour une fois-, le médecin redressa la jeune fille, toujours consciente mais mal en point, et l’aida à aller s’asseoir sur un banc non loin. Une chance qu’il y ait des bancs dans cette tour ! Quelqu’un avait du voir qu’il avait secouru la jeune fille car cette personne se dirigeait vers eux pour lui rendre ses sacs et son sandwich restés par terre. C’était une femme d’une quarantaine d’années sans doute, elle demanda s’il y avait besoin d’aide. Shota annonça qu’il était médecin et que la jeune fille en question avait eu un vertige. Elle n’eut pas l’air très convaincue et il soupira, dépité. Il finit par lui dire que si elle tenait à appeler les infirmiers de la tour, qu’elle le fasse, en attendant il s’occuperait d’elle. La femme partit sans demander son reste et Shota s’approcha de la lycéenne encore faible. Il s’assit à côté d’elle et demanda :
Shota : Dis-moi … Quand as-tu mangé pour la dernière fois ?
Il était presque certain qu’elle avait une carence alimentaire, ou qu’elle faisait de l’hypoglycémie. Il fallait qu’elle soit sincère quant à sa réponse, sinon il ne pourrait pas l’aider. A présent, les deux protagonistes étaient assis sur le fameux banc, et les sacs remplis de fringues du médecin étaient posés à ses pieds. Shota observait la demoiselle, prêt à réagir si elle décuplait d’autres symptômes. |
| | | Hajime Emiko Membre de l'équipe de Basket
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| Sujet: Re: Fascination : Shibuya 109 [PV Shota] Ven 17 Avr - 17:12 | |
| Elle ne trouvait rien à répondre et elle ne répondit rien. Emiko avait eus envie de dire quelque chose, mais il était plus que clair, qu’elle n’arrivait même pas à avoir une once de tolérance, vis-à-vis de son état. C’est pour cette raison qu’elle n‘écoutait plus ce qu’il lui disait. Il lui parlait, elle entendait le son de sa voix douce et pleine d’intelligence, qu’elle lui tapota dans l’œil mais qu’il l’effraya d’une certaine manière.
Emiko sentit qu’il avait deviné ce qu’elle avait. Son regard eus juste le temps pendant quelques secondes qui lui semblèrent indéchirables, de s’en apercevoir. Emiko pu y percevoir de la panique, par rapport à la situation qu’ils étaient entrain de vivre, devant ce public spectateurs. Elle n’eut pas le temps d’analyser entièrement ce chef d’œuvre théâtrale, qu’Emiko fut prise de vertige et que son esprit c’était totalement restreint et qu’il n’avait plus autant de clairvoyance.
Sa tête était encore plus lourde qu’elle ne l’était déjà, elle avait les yeux fatiguaient, vacillants. Le visage de cet homme, la permettait de rester éveillé et de ne pas s’évanouir dans un long et lourd sommeil où il aurait été dure de l‘en sortir. Ses yeux examinèrent son visage, ses yeux papillonnèrent. Emiko se retrouva vacillante, elle était pourtant persuadée qu’elle serait tombée sur le sol, qu’elle se serait blessée certainement, s’il y avait eu un impact violent de son corps avec le sol en lui-même ou bien autres choses qui sait.
Mais rien de ce qu’elle avait programmé ne se réalisa comme elle l’avait prédit. Des bras l’avaient retenus et voir qu’il n‘avait eu aucunes difficultés à la soulever, comme avoir un déséquilibre ou ne pas avoir eu le réflexe ou encore moins l’envie de la soutenir pour ne pas qu’elle tombe. Enfin si on pouvait vraiment appeler ça de l’envie c’était peut-être un devoir et il pouvait certainement être un docteur, qui prend soin de ses « patients » car c’est dans ces devoirs de professionnel d’aider…sinon personne en serait venue à sa rencontre ou encore moins ne se serait inquiétée de son état de santé.
Emiko se retrouva assise à un banc, avec l’appui de cet homme…c’était bien la première fois pour elle, qu’un banc lui semblait utile et sa place était la bienvenue. Elle ne récupéra pas pour autant ses esprits, étant toujours aussi faible. Mais être assisse, était nécessaire. Heureusement qu’il avait été là, sinon elle n’aurait pas été capable d’y accéder seule n’ayant pas une source d’énergie des plus favorables pour s’en dépétrir seule. Elle fut intriguée de la scène qui se déroulait sous ses yeux recouverts de cernes. Cette femme avait l’air de le suspecter, malgré ses aveux. Lui, avait l’air de s’en être aperçut et c‘était imposé avec toute sa force, sa présence…elle n‘aurait pas été capable de se défendre et de se mettre en avant…
Baissant les yeux quand il se retourna. Ses mains serrèrent fermement et avec anxiétés ses genoux, avant d’entrelacer ses doigts et de les poser sur son ventre. Se décalant par méfiance quand il s’assit à ses côtés. Il la questionnait. Manger, c'est-à-dire se nourrir ne semblait pas l‘atteindre à plein fouet, pour elle ne pas manger régulièrement n’était pas la mer à boire. Car s’alimenter n’était pas une chose nécessaire et elle n’éprouvait pas cet instinct de manger. Depuis quand ne s’était-elle pas nourri de repas régulier, elle ne le savait guerre. Emiko n’arrivait pas à se fixer des jours, ayant du mal à s‘en souvenir, ça devait remonter à loin. Ces parents ne gagnaient pas assez d’argents, pour acheter de la nourriture. Ils passaient en priorité les factures, les loyers, les frais médicaux, d’essence…pour lui assurer un toit. Enfin pas des parents, juste un père. Cela faisait plus de deux mois qu’elle était venue vivre chez lui et depuis ce temps il lui arrivait de passer des journées sans manger, se contentant juste de produits liquides c'est-à-dire : de l’eau pour compenser le manque d’aliments.
Shota : Dis-moi … Quand as-tu mangé pour la dernière fois ?
Emiko : « Je ne sais pas… j’ai… une mauvaise mémoire… »
Le regard lointain son esprit reprit de son allure, même s’il restait instable. Elle eut un léger haut de cœur, un ventre vide avec des muscles tendus n’arrangeaient en rien son état. Emiko observait les sacs qui appartenaient sans doute au « médecin ». Son ventre criait famine et elle s’appuya fermement l’estomac avec ses mains, se tordant un peu, par son ventre nouait. Ses joues prirent une teinte plus rouge que la normale, sa gêne se lisant sur son visage de « gamine ». Elle se mordit la lèvre inférieure.
Emiko : « Désolé… »
Elle remonta ses jambes qu’elle passa sous ses fesses, se mettant en boule tout en étant restée en face de son interlocuteur, par signe de politesse mais aussi parce qu’elle n’avait pas assez de force pour se déplacer. Emiko se devait de le remercier pour ‘lavoir aidé de se sortir de l’état dans lequel elle avait été.
Emiko : « Merci… »
N’ayant rien d‘autre à rajouter. Elle posa son visage sur le banc, fermant les yeux, toujours avec une respiration irrégulière.
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