▪▫Ashita Hareru Kana▫▪
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Est-ce que le soleil se lèvera demain ?
 
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 It's a date <3 || Ken

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MessageSujet: It's a date <3 || Ken   It's a date <3 || Ken Icon_minitimeDim 22 Mar - 4:37


    « Dis Anzai-kun ... il y a ce film qui passe ce week-end... tu voudrais bien ...venir le voir ...euh .... avec moi ? »

    Hikaru avait du user de tout sous courage et de toute sa motivation pour, alors que personne ne regardait, faire cette demande au garçon qui faisait battre son coeur. Étaient-il un couple, depuis l'épisode à la piscine? Elle l'avait quand même embrassé et lui avait avoué son amour...mais et lui ? Hikaru était partie avant de savoir ce qu'il en pensait, enfin, elle savait qu'il ne la détestait pas mais et pour le reste? Étaient-ils officiellement ensemble? Nul ne le sait... Entre eux, rien n'avait changé, ils ne s'adressaient pratiquement pas la parole à l'école, ils étaient froids l'un avec l'autre, leur survie et leur réputation respectives en dépendaient. Parfois, elle voyait des filles tenter une approches sur Ken et Hikaru sentait monter dans tout son être une poussée de jalousie hors de contrôle, mais évidement, elle la refoulait et faisait mine de rien. Puis, un beau jour, deux semaines après l'évènement à la piscine, elle avait prit son courage à deux mains, attendant un moment où ils étaient seuls, pour lui demander de l'accompagner. À son grand soulagement, il avait accepté et elle lui avait filé son numéro de téléphone, histoire de confirmer les détails sans risquer d'être démasqués. Deux jours c'étaient écoulés, deux jours pendant lesquels elle avait peur qu'il n'appelle jamais, qu'il ne lui reparle plus et qu'il n'ait fait que lui faire plaisir pour mieux la blesser. Deux jours d'attente interminables pendant lesquels elle demandait sans cesse à sa mère si le téléphone avait sonné. Deux jours de "non", qui laissaient ses parents perplexes : depuis quand leur ainée attendait-elle un coup de fil? Avait-elle un copain? Ils n'en sauraient rien. Puis, finalement, le lendemain soir, un samedi, le téléphone sonna alors qu'elle était en pleine révision. Croyant à quelqu'un d'autre que Ken : il avait sans doute abandonner l'idée de sortir avec la fille qu'il devait détester, elle prit le combiné et ce n'est qu'en entendant sa voix que son coeur fit un bond. C'était lui, bel et bien lui, elle était tellement contente qu'elle aurait pu en pleurer. Sans un mot, elle avait serré le combiné contre son oreille, un sourire aux lèvres. Comme c'était bon d'entendre sa voix, juste ça, c'était un peu comme un rêve, elle n'avait jamais même imaginé qu'un jour, ça serait lui au bout du fil, qu'un jour, il lui dirait que le lendemain, à 13:00, ils pouvaient se retrouver dans la ville, devant le cinéma, pour aller voir un film, ensemble. Jamais elle n'aurait osé espérer qu'il lui souhaite une bonne nuit en raccrochant. Reposant le téléphone, son coeur battait à tout rompre. La nipponne était allé s'étendre sur son lit, la tête dans un oreiller et elle s'était mise à rire, sur un petit nuage de bonheur.

    Cette nuit-là, elle n'avait que très peu dormie : et pour cause, elle avait le lendemain, un rendez-vous avec le seul garçon ayant un jour touché son coeur. Incapable de trouver le sommeil, ce n'est qu'aux petites heures de la nuit, épuisée et à bout de force, qu'elle s'assoupit. Vers 10:00 am le matin suivant, elle était hors de lit et coiffée, il ne restait plus que le plus complexe : les vêtements. Vous croyez qu'Hikaru fait attention à son apparence? Normalement, non. Elle porte l'uniforme, elle coiffe ses cheveux, rien de bien complexe, elle est magnifique au naturel. Mais là, c'était différent, il fallait l'impressionner, le charme. Sortant de sa garde-robe tout ce qui était succeptible d'être enfilé pour la journée, elle se mit à tout jetter sur son lit, à la recherche de la perle rare. Imaginez vous que même les dessous furent choisis avec soin. Mais malheureusement pour ken, il ne verrait rien. C'était un premier rendez-vous non? Oh mais... elle ne savait même pas s'ils étaient un couple...Stressée et angoissée à l'idée de se retrouver avec lui, elle eut soudain la folle envie d'annuler. Mais au moment où elle allait composer son numéro, sa mère débarqua dans sa chambre et lui interdisant tout mouvement. Rapidement, Mme Ishikawa dénicha une robe adorable et simple ainsi que des accessoires assorties. Le tout d'un bleu assez sombre mais néanmoins très mignon. Elle avait l'air d'une adorable petite demoiselle innocente. Peu convaincue, mais rien ne l'aurait convaincu, Ishikawa-chan fini par accepter de porter ces vêtements. Elle fonça vers la cuisine, dégusta à peine son déjeuné : on dit que les jeunes filles amoureuses vivent d'amour et d'eau fraiches, la nourriture, c'est dépassé. En tout hâte, elle fini par quitter le domicile familial pour prendre l'autobus et se retrouver, une heure plus tard, devant le cinéma. Elle avait trentes minutes d'avance...Elle, avoir hâte? Pfff ....si peu...Le beau mensonge, elle avait très très, même trop hâte de retrouver Ken. Miss Ishikawa décida donc de prendre place sur un banc, juste devant le bâtiment où elle devait aller voir le film. Et si il ne venait pas ? Oui c'était bête d'angoisser avec quelque chose de ce genre là, alors qu'elle risquait beaucoup plus d'ennuits s'il venait. Imaginez qu'on apprenne qu'elle le fréquentait, imaginez que ça se sache, l'amour qu'elle avait pour lui ... elle serait vulnérable et il aurait des problèmes... Oui, c'était mieux s'il ne venait pas. Et pourtant, pour avoir le loisir, le bonheur, de glisser sa main dans celle du garçon, elle était prête à tout, y compris à risquer gros. Juste l'avoir avec elle, juste entendre sa voix, et elle oublierait tout ses soucis, elle en était certaine.

    Finalement, le moment de vérité arriva car elle apperçu une silhouette qui ressemblait beaucoup à cette de Ken s'approcher. C'était lui ? Elle pencha la tête, n'osant pas le regarder. Elle, timide? Oui, elle était très timide. Finalement, elle daigna se lever et marcher, ou plutôt, limite courir vers lui. C'est pas l'envie de lui sauter au cou qui manquait, mais elle alla tout simplement se planter devant lui, les joues toutes rouges. Finalement, elle releva la tête et posa ses iris noisettes sur lui. Un sourire doux et chaleureux, amoureux, éclairait son visage. Oui, un seul regard sur Ken et tous ses tracas s'envolaient. Elle l'observa comme ça un long, très long moment, avant de tendre la main pour très timidement, glisser ses doigts entre ceux du garçon. Elle n'osait pas lui demander s'ils étaient vraiment un couple, elle n'osait pas le questionner sur le futur, elle était tout simplement heureuse qu'il soit venu et qu'elle puisse sentir, contre sa peau, les doigts tièdes du garçon. D'une voix douce et timide, elle s'adresse à lui, en regardant ses doigts qui refusaient de lâcher ce du jeune homme. Ô comme elle aurait aimer l'embrasser là, maintenant, échanger avec lui une étreinte aussi douce et aussi passionnée que la dernière fois. Mais ils étaient en pleine rue et attirer l'attention était très mal vue. Surtout que, si quelqu'un les voyaient ensemble, c'était la catastrophe assurée. Imaginez les rumeurs...


    Hikaru : ... Je suis contente que tu sois venu Anzai-kun ... Je sais qu'on risque d'avoir des ennuits si on nous voit ensemble...et je ne sais pas vraiment ce que ça signifie pour toi d'être venu ici aujourd'hui ... mais moi ... moi je te l'ai bien dit non, ce que je pense de tout ça... de toi ... Alors... tu sais, même si tu n'es pas vraiment sérieux, même si tu n'as pas vraiment envie de sortir avec moi ... même si pour toi ça ne voulait rien dire l'autre jour... je suis contente que tu sois venu aujourd'hui ... même si après, tu ne me parles plus de tout... ça me fait plaisir même si c'est un plan de Shin' pour me rendre triste...

    Un sourire, un légé sourire, elle était encore toute émue de l'avoir là, avec elle, juste pour elle. En tirant sur sa main, elle l'entraina vers l'endroit où ils devaient se rendre, vers le cinéma. La journée s'annonçait agréable...

    [ sorry c'est si nul =_= je me reprendrai <3 ]
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Anzai Ken
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Anzai Ken


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MessageSujet: Re: It's a date <3 || Ken   It's a date <3 || Ken Icon_minitimeLun 30 Mar - 22:31

    Heureux. Le mot qui définissait le plus Ken actuellement. Depuis l’épisode fructueux de la piscine, un peu moins de deux semaines auparavant, tout était différent, la vie même avait un goût différent. Le seul problème ? Il était tellement heureux qu’il le crierait sur tous les toits, mais seulement il devait se contenter de garder le silence. L’amour entre Ishikawa-chan et lui était tabou, officiellement ils étaient ennemis jurés. Alors, étaler leur relation serait équivalent à un suicide assuré de leur réputation … Ouais ça veut rien dire, et alors, la joueuse est barge …. =D Bref.
    Mais quelque chose lui trottait dans la tête depuis l’épisode de la piscine, à notre petit KnS … Pourquoi Hikaru s’était-elle enfuie de la sorte ? Avait-elle entendu un bruit suspect ? Impossible, en partant, Ken n’avait croisé personne. Avait-elle été gênée de ses aveux ? C’était déjà plus plausible … Quoi qu’il en soit, Ken n’avait aucun moyen de connaître le pourquoi du comment puisqu’au lycée, les deux adolescents devaient jouer le jeu et s’éviter en permanence, ou alors Ken devait brimer la jeune fille. Mais ça, même en comédie, il en était tout simplement incapable. Alors il préférait jouer la carte de l’ignorance, puisque de toute façon les deux amoureux savaient que c’était pour de faux. Quoique … Ken n’avait pas eu le temps d’avouer l’ampleur de ses sentiments à la demoiselle, ce qui l’embêtait un peu en soi.
    Depuis l’événement qui avait changé sa vie, il n’avait donc pas ré adressé la parole à sa bien-aimée et cela lui fendait le cœur. Il ne pouvait en parler à personne et seul Shuuji en savait un peu plus sur ce qu’il essayait de cacher. Il fallait à tout prix que Shin reste dans l’ignorance, sinon c’en était fini pour eux.
    Reste l’arrivée d’une nouvelle élève, tout fraîchement débarquée il y avait maintenant trois bons jours. Nakashima Kayo. Il avait retenu son nom car cette fille étrange l’intriguait. Qui plus est, il lui semblait qu’il l’avait déjà aperçue quelque part, mais il était encore incapable de remettre un nom à l’endroit et à la situation. Mais bizarrement, lorsqu’il voyait cette fille, le visage de Ishikawa lui apparaissait à chaque fois. Les deux filles avaient-elle un rapport entre elles ? Qui sait, il faudrait qu’il songe à éclaircir le mystère lorsqu’il aurait l’occasion de discuter avec Hikaru … S’il l’avait un jour.

    Et ce jour vint. Le lendemain du jour où il s’était fait cette réflexion sur Nakashima Kayo, alors qu’il allait se rendre aux vestiaires du terrain de baseball pour se changer avant l’entraînement, Ishikawa était apparue devant lui. Par réflexe, il s’était dépêché de la conduire derrière les locaux afin que personne ne les aperçoive. Et là, elle lui avait dit :


    Hikaru : Dis Anzai-kun ... il y a ce film qui passe ce week-end... tu voudrais bien ...venir le voir ...euh .... avec moi ?

    Ken était resté interdit pour le coup, il fallait l’avouer. Il ne s’attendait pas du tout à une telle chose, à un tel renversement de situation. A force de devoir jouer la comédie devant les autres lycéens, il avait fini par se dire que Hikaru l’avait oublié et avait choisi la carte de la facilité : en gros, laisser tomber. Mais non, elle était là, devant lui, et lui proposait un cinéma ! Ken se maudit à l’instant même de ne jamais prendre aucune initiative … D’habitude, c’était le jeune homme qui devait proposer des sorties à la demoiselle, non ? Mais bon, l’essentiel était qu’elle l’avait fait, et qu’ils pourraient se voir.
    Mais attends une minute, se voir au cinéma impliquait une sortie en ville ? Ils pourraient être aperçus par d’autres élèves ? Certainement … Mais, mais … Comment résister à l’envie d’aller voir un film avec sa petite amie ? L’hésitation le gagnait, il mourrait d’envie de lui dire « OUI !! Avec grand plaisir ! » et de la prendre dans ses bras, mais le risque était gros, il ne fallait pas négliger cela … Pourtant, les sentiments prirent le dessus sur la raison et Ken finit par lâcher, timidement :


    Ken : Ce serait avec grand plaisir, Ishikawa-san.

    Il lui avait alors adressé un sourire chaleureux qui en disait long sur ses pensées. Mais il ne put se résoudre à joindre le geste à la parole et ses bras restèrent ballants, le long de son corps musclé. Ils ne devaient pas se faire repérer … Ishikawa lui communiqua alors son numéro de téléphone fixe, que le jeune homme glissa dans sa poche. Elle avait eu la présence d’esprit de ne pas noter ni son prénom, ni son nom ni aucune autre information. Dès son entrée aux vestiaires, il insèrerait le numéro dans son portable et jetterait le papier. Hum, risqué. On pouvait fouiller les poubelles …. Rhaaaa !!
    Il lui intima maintenant de s’éclipser avant que les autres joueurs n’arrivent, et elle s’exécuta à la hâte.
    Le sourire aux lèvres et le cœur battant, le jeune Anzai, capitaine de l’équipe de baseball, pénétra dans les vestiaires masculins pour se changer.

    ***
    Il avait hésité. Il ne savait pas comment l’appeler, à quelle heure … Il n’avait jamais eu de copine, et malgré les apparences, Ken restait tout de même un garçon timide. Et puis, il restait toujours à l’internat. Il devait donc attendre le soir que les élèves soient au dortoir pour aller se servir du téléphone du lycée. Pourquoi ne pas prendre son portable ? Il n’avait pas beaucoup d’unités, ayant tout usé récemment, et sa mère était une radine, et lui rechargeait sa carte sans prévenir. Donc il ne savait pas quand il retrouverait son crédit. Pour ne pas faire traîner leur futur rendez-vous, Ken avait donc choisi d’utiliser la cabine téléphonique de Jiyuu, située à l’extérieur des bâtiments, à l’arrière.
    21h. Samedi.
    Il se rendit à l’extérieur, et se dirigea d’un pas ferme devant la cabine. Personne à l’horizon, il serait tranquille. Après tout, s’il ne commettait pas l’erreur de l’appeler par son nom ou son prénom, il pourrait faire passer ça pour une copine quelconque ou un membre de sa famille …


    Hikaru : Allô ?
    Ken : Anzai Ken à l’appareil. Je ne te dérange pas trop ? […] Désolé d’appeler si tard, mais j’utilise la cabine téléphonique du lycée. J’attendais donc le soir … Bref, je te propose demain, treize heures, devant le cinéma. Ca ira ?

    La réponse fut positive, Ken raccrocha après avoir souhaité une bonne nuit à sa petite amie et laissa la main sur le combiné, encore sous le choc. Il l’avait fait, il avait osé l’appeler. Son cœur battait à tout rompre, sa main tremblotait légèrement. Une vraie fille !!
    Heureux, il retourna à son dortoir se coucher. Il lui faudrait être en forme demain ! Hiroto n’était pas là, c’était le week-end. Parfait, comme ça lorsqu’il se ferait tout beau demain cet imbécile de râleur ne lui poserait pas mille questions.

    Le lendemain, Ken se réveilla avec peine. Mettre le réveil un dimanche matin lui avait demandé de fournir un énorme effort. Mais s’il désirait être à l’heure, autant se lever tôt. Traînard comme il était …
    Pour la tenue, il ne se prit pas trop la tête, l’avantage d’un garçon par rapport à une fille : jean délavé, Converses noires au bout des pieds, une chaîne accrochée à son jean, un T-shirt blanc avec des imprimés dessus … Il prit un peu plus de temps à se coiffer, des épis partout c’était pas fameux. Où était-il …. Trouvé !!! Mon ami le lisseur, viens à moi ! Eh oui, naturellement, notre bonhomme était du genre mouton bouclé, alors les mèches toutes lisses c’était tout de suite plus présentable ! Et Ken n’aimait pas ses bouclettes, il ne pouvait pas les voir en peinture.
    Il se hâta d’aller prendre un petit déjeuner rapide au café d’en face, le réfectoire pour le p’tit déj’ étant déjà fermé. Eh ouais, il était tout de même 10h, et il fermait genre à 8h …

    Et l’heure H vint enfin. Après avoir cette fois avalé un copieux repas au réfectoire, Ken retourna une dernière fois dans sa chambre chercher son porte-feuille. Dedans, il y avait de quoi payer au moins quatre place de cinéma ! Il offrirait la sienne à Hikaru et il lui resterait encore assez d’argent puis lui payer à manger ou à boire, il lui devait bien ça ! Après tout, elle avait pris TOUTES les initiatives.
    Ken arriva juste à l’heure, ayant loupé le premier bus qui lui aurait permis d’arriver en avance. Il vit le visage de Hikaru se détacher de celui des autres. Elle marchait, voire courait vers lui ! Il était tout content, le KenKen ! (ouaaaiiii j’ai calé mon surnom dans le post ^^)


    Ken : Go… Gomen !! Je suis en retard …

    Mais il ne put continuer, car Hikaru se planta devant lui et il ne put se résoudre de continuer de parler quand elle le fixa intensément avec ses yeux noisette. Et de surcroît, lorsqu’elle prit sa main. Une sensation de chaleur envahit tout son corps et il resserra délicatement la fine étreinte entre les doigts de la demoiselle. C’est alors qu’elle prit la parole :

    Hikaru : ... Je suis contente que tu sois venu Anzai-kun ... Je sais qu'on risque d'avoir des ennuits si on nous voit ensemble...et je ne sais pas vraiment ce que ça signifie pour toi d'être venu ici aujourd'hui ... mais moi ... moi je te l'ai bien dit non, ce que je pense de tout ça... de toi ... Alors... tu sais, même si tu n'es pas vraiment sérieux, même si tu n'as pas vraiment envie de sortir avec moi ... même si pour toi ça ne voulait rien dire l'autre jour... je suis contente que tu sois venu aujourd'hui ... même si après, tu ne me parles plus de tout... ça me fait plaisir même si c'est un plan de Shin' pour me rendre triste...

    Ken écouta ses propos avec attention. Il ne l’interrompit pas une seule fois. Après ses dires, il brûlait d’envie de lui dire à quel point il l’aimait, mais ils étaient en public, et donc très facilement remarquables. Il resserra davantage l’étreinte de ses doigts pour au moins lui faire comprendre qu’elle comptait pour lui. Mais le fait qu’elle ait pu croire que sa venue soit un plan de Shin le déstabilisa un peu, alors, monde ou pas, il se lança :

    Ken : Ishikawa-chan … Je peux t’appeler comme ça, dis ? Non parce que si ça t’embête … Si je suis venu aujourd’hui, c’était parce que j’en avais vraiment envie. Ne pense pas à une machination de Shin s’il te plaît, ça me révulse. Je … Je voudrais te faire comprendre … euh … l’étendue de mes sentiments.

    Il avait murmuré ces dernières paroles, tout timide. Il sentit alors le rouge lui monter au joues, sachant déjà quelle serait la suite de sa tirade ...

    Ken : Je … Ishikawa-chan …. Je …. Je t’aime ! Je n’ai pas pu te le dire la dernière fois car tu es partie avant que j’aie pu réagir. Je suis désolé, on est en pleine rue, c’est pas très … Romantique ?

    Ken se tut. Il espérait sincèrement que Hikaru comprendrait. Il venait tout de même de lui avouer ce qu’il gardait au fond de lui depuis deux semaines ! Ce n’était pas rien ! Puis, après que la demoiselle ait pu tout assimiler, il continua :

    Ken : Pour le film … On y va quand tu veux ! Ca va être …. Génial.
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MessageSujet: Re: It's a date <3 || Ken   It's a date <3 || Ken Icon_minitimeJeu 2 Avr - 17:18


    Est-ce humainement possible qu’un retard vous mette dans un tel état ? Hikaru se le demandait. Après tout, ça ne faisait qu’un bon cinq minute que l’heure de rendez-vous était écoulée, et oui, Ken n’était toujours pas là. Alors à quoi bon angoisser? Il était normal qu’il soit retardé, surtout s’il utilisait le transport en commun. Enfaite, si elle avait réfléchit un minimum, notre jolie Ishikawa-chan aurait sans aucun doute trouvé une tonne de raisons plausibles pour expliquer ce petit retard et l’absence du jeune homme. Et pourtant, une seule, une unique raison, laquelle était complètement improbable, était la seule qu’elle arrivait à voir pour raisonner la situation : Il n’était pas venu et il s’était payé sa tête. Anzai-kun était un bon garçon, il n’aurait jamais fait une telle chose, une trahison aussi basse, mais quand même, il ne fallait pas oublier qu’il était également l’ennemi d’Hikaru, qu’il faisait parti d’une bande qui avait jurée de lui pourrir la vie. Tout était possible. Plantée là, devant le cinéma, vêtue d’une robe, oui mesdames et messieurs, une jolie robe blanche piquée de dentelle et ajustée à sa silhouette désirable, une robe toute simple et légère qui lui donnait l’air d’un ange, Hikaru attendait sans remarquer qu’elle était le centre de bien des regards. C’Est qu’elle était plutôt jolie, la petite, avec ses jambes longues et délicates si merveilleusement mise en valeur par la coupe classique du vêtement. Elle n’aurait aucun problème à se trouver un autre partenaire de cinéma si celui-ci lui faisait faux bond. Et pourtant, elle n’aurait jamais eu ce genre de pensées, elle n’aimait que Ken, juste lui, de tous les garçons de l’école, il avait fallu que son cœur s’entiche de celui qui risquait de lui causer le plus grand nombre de problèmes…Mais qu’importe, on ne contrôle pas l’amour hein? Finalement, alors qu’elle était entrain d’élaborer des théories absolument horribles sur le pourquoi du comment, un ravissant garçon, un magnifique Ken à qui n’importe quelle fringue allait bien se fit apercevoir à l’horizon. Avant que sa tête réagisse, son corps avait pris le devant et elle courait vers lui, un sourire aux lèvres, pour finalement se planter devant le pauvre garçon qui se confondait en excuses.

    Pauvre Ken, il était loin de se douter qu’en faisant attendre une demoiselle comme Hikaru, il allait soulever un tas de question hein? D’ailleurs, l’instant d’après, elle lui faisait une longue tirade pour lui dire que, s’il lui mentait, elle refusait de le savoir, qu’elle ne voulait pas être consciente de sa trahison…qu’elle voulait simplement profiter du moment. Et c’était le cas. Vous trouvez ça lâche? Oui. Sauf que, Hikaru l’aimait vraiment elle, tellement que son petit cœur battait à toute vitesse dès qu’elle ne faisait que toucher ses doigts. Elle les serait entre les siens, refusant de le laisser partir. Ken était comme une drogue, sa drogue, et après y avoir gouté, elle refusait de l’abandonner, et ne plus y avoir droit. C’était légitime non? Il avait su combler un manque éprouvé depuis des années, d’un seul baiser, il avait chassé ses peines et ses peurs, comment pourrait-elle un jour se résigner à ne plus gouter ses lèvres, à ne plus se serrer contre lui ? Si c’était un mensonge, s’il jouait avec elle, car Hikaru ne faisait pas confiance si rapidement, autrefois oui, mais maintenant… non elle avait été trahie trop souvent. Si Ken lui mentait, si tout ceci n’était qu’un plan de Shin, alors elle préférait ne rien savoir, profiter du moment, car pour l’instant, il était à elle, à elle seule et elle pouvait être avec lui. Juste ça, c’était comme un rêve, si elle dormait, jamais elle ne voulait se réveiller. Finalement, il ouvrit la bouche pour parler et, fronçant ses fins sourcils, elle décida de l’écouter.

    Ken : Ishikawa-chan … Je peux t’appeler comme ça, dis ? Non parce que si ça t’embête … Si je suis venu aujourd’hui, c’était parce que j’en avais vraiment envie. Ne pense pas à une machination de Shin s’il te plaît, ça me révulse. Je … Je voudrais te faire comprendre … euh … l’étendue de mes sentiments.

    Hikaru : … L’étendue……..de tes…………………… sentiments?

    Elle devait avoir mal entendue là ? Comment était-il possible que Ken ait réellement des sentiments pour elle? Notons quand même qu’elle était partie avant d’avoir pu entendre quoi que ce soit à ce sujet, l’autre jour à la piscine. Pourquoi d’ailleurs? Ah ça, notre jolie petite demoiselle avait tout simplement eu peur qu’il se moque, ou qu’il la traite de fille facile pour l’avoir embrassé comme ça. Au Japon, ce n’était pas aux demoiselles de faire les premiers pas, ce n’était pas non plus à elles de voler un baiser. En gros, elle avait été un peu trop entreprenante et elle avait peur de ce qu’il aurait pu penser. Imaginez un peu qu’il s’imagine qu’elle n’était rien de plus qu’une fille facile, ça serait le comble non? Soupirant, la nippone l’écouta avec intérêt. Il avait donc des sentiments…pour elle? Rougissant jusqu’à la racine des cheveux, elle le laissa terminer sa déclaration maladroite. Elle avait le cœur au bord de la crise cardiaque. Sentant les doigts de Ken se resserrer autour des siens, elle lui sourit doucement, faisant un pas vers lui pour entendre ce secret, cette confession…

    Ken : Je … Ishikawa-chan …. Je …. Je t’aime ! Je n’ai pas pu te le dire la dernière fois car tu es partie avant que j’aie pu réagir. Je suis désolé, on est en pleine rue, c’est pas très … Romantique ?

    Hikaru : …. Tu … m’aimes ? ……….. ……….. ……………………….moi?

    Incrédule, elle le fixant avec des yeux ronds, pointant son index vers elle-même, comme pour être certaine qu’il s’adressait effectivement à la bonne personne. Non idiote, il parlait à la boite aux lettres. Na mais, elle était stupide par moment. En même temps, le fait que quelqu’un puisse réellement être amoureux d’elle était quelque chose qu’elle refusait d’assimiler. C’était tout bonnement impossible. Elle n’avait rien de particulier, elle n’était ni incroyablement jolie, ni même particulièrement brillante, elle n’avait aucun talent sociale et elle était généralement très timide. Mais alors pourquoi lui, oui pourquoi, il arrivait à voir des choses qu’elle ignorait. Ses petits yeux sombres étaient soudainement embués de larmes, c’était improbable et pourtant, elle voulait y croire. Elle voulait croire que pour une fois, dans cet univers sombre qu’étais son monde, une petite lumière lui indiquait le chemin, qu’on lui tendait la main. Elle serra un peu plus les doigts de Ken en murmurait un « j’aime pas le romantisme » tout en s’approchant un peu de lui. Oui bon, ils étaient en pleine rue, et alors ? Elle n’avait envie que d’une chose en ce moment et c’était de ce perdre dans ses bras et de gouter à ses lèvres. Timidement, elle posa d’ailleurs un baiser sur les lèvres de Ken, un sourire complice affiché sur les siennes. Elle regretterait ce moment un jour, cette imprudence, mais l’amour rend aveugle. Reculant ensuite, elle l’observa, tout gêné et lui sourit avec douceur.

    Ken : Pour le film … On y va quand tu veux ! Ca va être …. Génial.

    Hikaru : Oh oui!! J’ai acheté les billets pendant que je t’attendais!

    Elle lui sourit avec douceur en brandissant deux billets. Wow, c’était définitivement elle qui prenait toutes les initiatives dans ce couple. De quoi rendre un pauvre garçon mal alaise. Bon le seul problème, c’est qu’on ne lui avait pas donné des billets pour le bon film, et que sur les petits papiers, c’était le titre d’un film d’horreur… Observant cela, ainsi que le « Décadence » inscrit comme titre de projection, elle fit des yeux ronds. Autant vous dire tout de suite qu’elle avait un peur quasi-panique des films d’horreurs. Mais il ne fallait pas montrer à Ken qu’elle avait été stupide et qu’elle avait fait une erreur. Souriante, tant que faire se peut, n’oublions pas que la simple idée de voir ce film la terrorisait, elle tira cependant Ken vers la salle de visionnement en souriant, donna les billets et se retrouva rapidement coincée dans une pièce toute sombre alors que la musique stressant annonçait le début du film. Les yeux ronds, troublée, elle observait l’écran où des scènes plus dégoutantes les unes que les autres s’enchainaient. Cinq minutes, elle supporta ce traumatisme cinq petites minutes avant de s’accrocher carrément au bras du garçon, enfouissant sa tête contre son torse en poussant un petit cris d’horreur devant une scène particulièrement stressant et dont le sursaut venait de lui faisait risquer la crise cardiaque. Tremblant de tout son corps, elle était complètement figée la pauvre…Bah le bon côté…elle avait une vraie raison pour coller son copain.. La mauvaise? Elle avait tellement peur qu’elle ne pouvait pas en profiter.


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Anzai Ken
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MessageSujet: Re: It's a date <3 || Ken   It's a date <3 || Ken Icon_minitimeMer 8 Avr - 23:54

    Il fallait dire qu’elle était vraiment belle dans sa robe blanche. Un peu de dentelle pour agrémenter l’immaculé tissu, Ken n’en revenait pas. De toute façon, il était persuadé que tout allait bien à Hikaru. Il fallait dire qu’elle avait vraiment une silhouette des plus agréables qui faisait certainement retourner plus d’un passant, qu’il soit homme ou femme ; en effet, la gent féminine pouvait aisément jalouser les formes fines et parfaites de la brunette nippone, et les hommes n’avaient qu’à poser les yeux sur une belle femme pour être tout retourné, et avoir soudainement une merveilleuse journée. Que ce soit un homme marié, un jeune adolescent, un petit vieillard, un gamin … Difficile de ne pas voir la beauté naturelle qui se dégageait de la jeune Ishikawa. Ses cheveux châtain foncés, longs et raides à souhait, se balançaient au gré du vent dans son dos. Ses épaules nues que seule les bretelles de la robe venaient masquer étaient visibles par tous, et Ken ressentit une légère pointe de jalousie monter en lui à cette pensée. Mais … Elle était à lui, elle lui appartenait … Ah, mais comment osait-il parler de sa petite amie ? Il voulait juste dire que c’était lui et lui seul qui avait réussi à gagner le cœur de la princesse Hikaru. Aucun de ces passants vagabonds et pervers –pour certains- ne poserait un doigt sur un seul de ses cheveux soyeux. Il la souillerait. Mais pouvait-il, lui, pauvre garçon, aussi naïf que les autres, avoir des pensées aussi égoïstes, même si elles s’adressaient à sa bien-aimée ? Il se le permettait en tout cas. Tant que cela restait au fond de son être, de son cœur … Son cœur qui battait si fort depuis qu’il avait posé les yeux sur la demoiselle qui, telle un ange dans sa robe blanche, attendait patiemment devant le cinéma, assise avec grâce sur un banc. Quelle que soit la position que pouvait prendre la jeune adolescente, Ken se persuadait naïvement qu’elle serait magnifique. Que voulez-vous, l’amour rend aveugle … Mais Ken est-il aveugle, ou voit-il la réelle beauté d’Hikaru, qu’elle-même ne voit peut-être pas ? Question intéressante, je vous l’accorde, sur laquelle nous pourrions nous pencher un de ces jours, qui sait …

    Pour le moment présent, le jeune homme, déjà légèrement en retard à cause de ce satané bus qu’il avait raté, se hâta d’aller rejoindre sa bien-aimée en se dirigeant d’un pas vif et rapide vers le banc où elle se tenait assise, mais cette dernière avait dû l’apercevoir au loin puisqu’elle se leva brusquement et courut vers lui. Elle devait avoir l’œil avisé pour le reconnaître parmi tous ces salary men et ces jeunes étudiants qui peuplaient les rues tokyoïtes. Il fallait dire qu’ils avaient choisi l’heure de pointe des déplacements pour leur séance de cinéma. Treize heures … La plupart des employés qui rentraient manger chez eux ou sortaient grignoter un morceau en ville retournaient désormais à leur travail, les adolescents profitaient du beau soleil d’avril pour arpenter les rues aux mille magasins … Puisqu’on était dimanche, il fallait en profiter. Eux, avaient choisi un cinéma. Plus pratique d’être enfermé dans le noir pour un premier rencard, que de se retrouver face à face dans un petit café, planté comme un piquet devant sa consommation sans savoir quoi dire pour tenir la conversation …
    A présent, les deux adolescents se retrouvaient l’un face à l’autre, mus par un silence qui ne dura qu’un bref instant, car Hikaru prit la parole pour déballer ce qu’elle avait sur le cœur. Attentif, Ken écouta avec minutie chaque mot prononcé par sa petite amie, de peur de louper un détail important.
    Après coup, il avait réagi à sa tirade en lui avouant qu’il n’y avait aucune machination de cet espèce de mini Hitler, ni rien d’autre. Il avait juste suivi son cœur, et il comptait bien montrer à la demoiselle à quel point ce dernier pouvait battre pour elle …


    Hikaru : … L’étendue……..de tes…………………… sentiments?

    Hikaru avait l’air étrangement étonnée de la fin de ses paroles. Cela ne se voyait-il donc pas à quel point Ken pouvait l’aimer ? Sûrement que non, à moins qu’elle veuille juste absolument entendre les choses de sa bouche. Il paraît que beaucoup de filles attendaient ça de leur copain, entendre les choses de leur propre bouche. Cela mettait sans doute en confiance, non ? Il n’était en aucun cas doué avec les filles, Hikaru étant bel et bien sa première copine, et ce, malgré les apparences ... Oui, même avec son statut de KnS donc bisho de première, il n’avait jamais eu la prétention de sortir avec une fille qui n’était pas celle qui faisait battre son cœur, trembler la moindre particule de son corps lorsqu’il pensait à elle, être dans la lune en cours à force de ne voir qu’elle, rendre fou car il la voyait partout … Dans l’état actuel des choses, hormis la jeune Ishikawa, aucune autre demoiselle n’avait pu prétendre à ce poste ‘haut placé’. Non pas que Ken soit un roi privilégié, mais à ses yeux, trouver LA fille faisant chavirer son être était tout même une sacrée épreuve. Ken étant plutôt difficile dans son genre. Il n’avait d’yeux que pour Hikaru et ne jurait que par elle. Jamais personne ne lui avait fait ressentir autant de choses à la fois.
    Alors Ken, face à cette réaction étonnée de sa fiancée qui aurait pu aisément le déstabiliser, persévéra et continua dans sa lancée, lui avouant enfin de vive voix ce qu’il ressentait pour elle, ce ‘je t’aime’ qu’il lui avait dit deux semaines auparavant, à la piscine du lycée, mais qu’elle n’avait pas entendu pour être partie trop tôt, malheureusement. Et à cette déclaration, Hikaru répondit, simplement :


    Hikaru : …. Tu … m’aimes ? ……….. ……….. ……………………….moi?

    Ken resta un peu blasé face à une telle réplique. Il lui disait qu’il l’aimait et elle, tout ce qu’elle trouvait à faire, c’était de ne pas le croire ? De douter … Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, la jeune fille n’avait sûrement pas eu une vie bien facile et donc il était normal qu’elle ait développé une certaine méfiance envers son entourage, surtout lorsqu’on savait que trop bien ce qu’elle avait subi auparavant, au collège. Ken en eut un haut-le-cœur rien que d’y repenser. Quelle période horrible, autant pour l’un que pour l’autre, mais surtout pour elle. Evidemment. Il n’allait pas se plaindre non plus ! Il avait eu une enfance dorée, avec des parents relativement bien placés dans la société, des amis sympathique au collège et maintenant une bande de garçons de sa classe avec qui il était la coqueluche de son lycée … Et elle, à quel bonheur avait-elle eu droit ? Celui de croire qu’elle avait des amis qui l’ont finalement trahie ? De chercher désespérément un soutien qu’elle n’a jamais obtenu ? De changer de vie pour finalement recommencer à souffrir à cause de la connerie humaine dont Shin faisait preuve ? Après ça, de quoi Ken avait-il le droit de se plaindre ? Sa vie était actuellement compliquée, il sortait actuellement avec sa potentielle pire ennemie, dans le dos du leader des KnS, il risquait chaque seconde son image et sa réputation, mais ce n’était rien comparé à ce qu’elle pouvait vivre ! Un insecte au milieu d’un immense vivarium !!
    Sa main serrait toujours celle de la demoiselle qui n’avait toujours pas l’air convaincue. Cependant, elle finit certainement par l’être car, resserrant l’étreinte de leurs doigts, elle se rapprocha de lui et il put entendre, soufflé dans un murmure, un « j’aime pas le romantisme » qui le fit sourire.
    Et enfin, elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes pour rester ainsi un court instant. Elle se recula bien vite, remarquant sans doute qu’ils étaient en plein centre-ville et que cet exhibitionnisme risquait d’en choquer certains. Même si ce n’était qu’un effleurement entre leurs bouches, pas un baiser passionné comme celui de la dernière fois. Il n’y aurait pas dit non, mais comme elle, en public il risquait d’avoir du mal à ne pas rester crispé.
    Ensuite, le jeune homme encore un peu sonné finit par dire, béatement, que pour le film, c’était elle qui décidait du moment où ils s’y rendraient. Après tout, laisser les filles décider c’est appréciable. Mais pas trop non plus, il allait passer pour un je m’en foutiste passif après.


    Hikaru : Oh oui!! J’ai acheté les billets pendant que je t’attendais!

    Surpris et pris au dépourvu le KenKen ? Totalement ! Lui qui compter jouer la carte du romantisme pour rattraper sa passivité de l’épisode de la piscine, c’était raté ! Elle avait pris toutes les initiatives, les rêves, les devants, tout ce que vous voulez, et avait acheté les billets. Ken en resta interdit. Le pauvre, quand même, comprenez un peu cette âme en peine … Mais, Ken est un homme fort, Ken est le fiancé de Barbie, Môssieur muscles !!, et Ken tenta donc de ne rien laissez paraître à ce mini désarroi qui s’était emparé de lui pendant une fraction de seconde.

    Ken : Oh, génial ! Ca nous évitera de se taper une file d’attente monstrueuse … (plaisanta-t-il) On y va ?

    Se voulant enjoué, Ken sourit davantage et fit bien attention de bien serrer la main d’Hikaru dans la sienne avant de l’entraîner vers l’entrée. Elle avait brandi fièrement les billets mais pas assez longtemps pour qu’il puisse voir le nom du film. Elle ne s’était tout de même pas plantée, ils iraient ce fameux film bien sympathique que la demoiselle tenait tant à voir … Non ? Wow, c’est que la confiance règne ici ! Enfin bon, il verrait après que ses doutes étaient fondés. Finalement, c’est elle qui le traîna presque jusqu’à la salle, s’occupant de tout, donnant les billets au contrôleur, si on peut appeler ça comme ça … Pas de pop corn, de boisson ? Apparemment non, Hikaru était décidée à se rendre illico dans la salle. Et puis le pop corn faisait un bruit assourdissant vraiment désagréable, quand on y pense … Mais pourquoi était-elle si pressée ? La séance commençait bientôt et ils étaient en retard, à cause de lui et de son bus raté ? Qui sait …
    Ils se retrouvèrent vite assis. Et la séquence de publicités et bandes d’annonce en tout genre étaient certainement déjà passée car ils n’y eurent pas droit. Cela faisait un bon bout de temps que Ken n’avait pas mis les pieds dans une salle de cinéma, il fallait l’avouer.
    C’est alors qu’une musique menaçante et presque effrayante se mit à retentir dans les haut-parleurs, pas du tout le type de musique auquel le jeune homme s’attendait en allant voir un film sympathique.
    Soudain, des visions pas très accueillantes se firent voir à l’écran. Ken sursauta, surpris. Un truc morbide ? Hikaru s’était donc bel et bien trompée ? Hésitant, il regarda la demoiselle et dit :


    Ken : heu … Ishikawa-chan … C’est quoi ce film ?!

    Mais ce n’était pas le moment pour notre homme de s’indigner, voilà que la jeune nippone poussait un cri strident face à une scène particulièrement repoussante. Il sentit soudainement une pression anormale sur son bras droit et risqua un regard vers elle : elle s’était agrippée à son bras et se blottissait à présent conte son torse. Interdit, il fut incapable de dire quoi que ce soit dans les dix secondes qui suivirent. Le jeune homme ne se préoccupait plus du tout du film à présent, de toute manière ce n’était pas du tout ce qu’ils avaient projeté de voir ensemble, en amoureux. Les erreurs ça arrive, encore fallait-il savoir anticiper …

    Ken : Heu … Hikaru, ça va ?

    Sur le coup, il n’avait pas réfléchi aux formules de politesse et l’avait directement appelée par son prénom. Mais il était inquiet de l’état psychologique de la demoiselle qui avait l’air tout simplement tétanisée. Il dégagea son bras gauche encore libre de toute emprise et entoura le corps frêle de sa petite amie pour la serrer contre lui. Positionnée comme elle l’était, elle devait sûrement percevoir chaque battement de son cœur qui rebondissait douloureusement dans sa poitrine. Elle était si proche, sa peau était si douce, et ses cheveux sentaient bon le shampooing, enivraient ses narines … Il ne répondrait bientôt plus de rien, et son rythme cardiaque n’avait de cesse d’augmenter un peu plus … Chaque seconde …
    Au bout d’un moment, après avoir bien profité d’elle, il se dit qu’elle ne pourrait bientôt plus supporter tous ces cris d’effroi provenant des haut-parleurs du cinéma, et lui aussi commençait à avoir du mal. Non pas qu’il était une mauviette qui avait peur de la moindre bestiole qui hurle, mais ces cris devenaient désagréables et l’énervaient au plus haut point quand il voyait comment, aussi grossiers soient-ils, ils tétanisaient sa copine. Alors il relâcha doucement l’étreinte, força délicatement la demoiselle à se reculer, et lui prit la main en murmurant :


    Ken : allez, on s’en va …

    Il se leva, l’aida à faire de même et récupéra le sac d’Hikaru. Il la guida dans le noir jusqu’à la sortie, s’excusant toutes les trente secondes auprès des spectateurs dérangés dans le ‘suspense’ du film. La violence, surtout.
    Une fois dehors, il fit asseoir Hikaru sur le banc où elle l’avait attendu auparavant et prit place à côté d’elle. Il remarqua un distributeur automatique pas loin et demanda alors, compatissant, une main sur l’épaule de la jeune fille :


    Ken : tu veux boire quelque chose ?


[ah, gomen, c'est lamentablement court >___>]
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MessageSujet: Re: It's a date <3 || Ken   It's a date <3 || Ken Icon_minitimeLun 18 Mai - 21:04


    [ Sorry j'ai mis près d'une mois pour un post lamentable... mais avec les examns et tout, je vais me reprendre !! ]

    Un baiser, dans un lieu public qui plus est, c’était sans aucun doute l’idée la plus stupide qu’elle ait eu en dix-huit ans d’existence. Et pourtant, ce n’était pas sa faute, dès que Ken était dans les alentours, la jeune Ishikawa-chan perdait tous ses moyens. D’ailleurs, il venait de lui faire la déclaration la plus mignonne du monde, c’était sincère et ça lui tira un sourire alors qu’elle serra un peu plus sa main dans la sienne. Ken était le genre de garçon, tellement parfait, tellement beau, généreux et doux qu’on craint de se voir arracher au moindre faux pas. Oui, elle savait qu’elle n’était pas parfaite, qu’elle avait un tas de défauts, alors pour elle, croire qu’un vrai prince charmant pouvait s’intéresser à sa personne, c’était dans le domaine de l’improbable. Et pourtant, elle n’avait envie, pour rien au monde de le laisser partir, si vraiment il lui confiait son cœur, alors elle voulait le chérir et en prendre soin autant que possible, elle voulait le couvrir d’amour et lui prouve qu’elle pouvait être cette fille forte et intéressante dont il avait tant besoin, elle voulait être quelque chose qu’il méritait. Alors ce baiser, si chaste, si rapide, c’était un peu pour lui dire ce qu’elle n’arrivait pas à mettre en mot : maintenant et toujours, elle serait amoureux de Ken, par-dessus-la tête et rien ni personne ne pourrait l’empêcher de vouloir son bonheur. Oui c’était exactement ça, pour Anzai-kun, elle ferait n’importe quoi. Pour lui, même si elle devait souffrir, ça avait une raison. Pour lui, elle était prête à vivre une relation secrète, à se laisser humilier en publique et à être la cible des KnS, pour lui, elle pouvait passer à travers tout. Reculant après ce baiser beaucoup trop rapide : elle était gourmande et une seconde de plus contre ses lèvres tièdes aurait été fatal, elle n’aurait pas vraiment été capable de se retenir de l’embrasser comme la dernière fois. Oui c’était une fille réservée et timide, sauf que lui, elle l’aimait depuis toujours, son cœur battait à tout rompre quand il était là et il éveillait en elle des sensations fort étranges. Enfin, sur la pointe des pieds, sa main toujours dans celle de Ken, elle accrocha un instant son regard au sien, avant de lui adresser un très beau sourire, très sincère, très tendre, en avouant avoir acheté les billets. Oh pauvre Hikaru, qui croyait avoir été utile, avoir fait une actions merveilleusement exemplaire, elle était loin du compte la pauvre. Tirant sur la main du garçon, elle l’attira donc dans la salle de cinéma, elle ne remarqua même pas la tête un peu navrée qu’il avait affiché, enfin, ce n’était pas grand-chose non? Une fois à l’intérieur, elle le traina vers la salle du film en vitesse, après tout, il allait commencer à l’instant.

    Persuadée de se retrouver devant une comédie (compromis entre le film d’action typiquement masculin et le drame à l’eau de rose qu’elle aurait bien aimé voir), Hikaru n’était pas du tout préparée mentalement à ce qui allait suivre. Tout d’abord, elle avait fait une erreur et c’était retrouvée à amener Ken voir un film absolument horrible dans lequel, les gens qui répondaient à leur cellulaire mourraient dans d’atroces souffrances. Oh rien de bien effrayant, le genre le téléphone sonne, vous répondez, une voix horrible puis plus rien, vous vous suicidez de façon terrible. Au début, tout était normal mais assez sombre, un couple se baladait et outre les décors angoissants, rien pour la faire sauter au plafond. Elle jeta un regard un peu surpris à Ken en demandant « c’Est de l’humour noir tu crois ? ». Puis elle reporta son attention vers l’écran. Mauvaise idée. L’instant d’après, une scène d’une répugnance sans comparaison se mit à apparaître à l’écran. Accompagnant l’actrice qui se faisait transpercer la tête dans une explosion de cervelle et de sang, Hikaru la courageuse poussa un cri totalement mignon en s’accrochant au bras de Ken, enfouissant sa tête contre son torse, refusant de regarder plus longtemps. Oui, vous l’aurez remarqué, elle n’était pas courageuse du tout la petite, et elle était même figée. En temps normal, elle aurait apprécié d’être dans les bras du jeune homme, serré contre lui, l’oreille contre son cœur qu’elle écoutait battre. Elle remarqua à peine que le bras de Ken se passait autour de son corps frêle, la serrant contre lui, enfaite, elle ne remarquait pas grand-chose car elle refusait de bouger et que chaque bruit la faisait sursauter. Oui bravo, elle qui voulait l’impressionner ou le charmer, elle avait l’air stupide. Quoi que, sur l’instant, l’opération séduction, c’était le cadet de ses soucis. Ne pas mourir d’une crise cardiaque en jeune âge, c’était plutôt la préoccupation numéro un. Son prince du anticiper qu’elle était totalement terrorisée car il décida de la sortir de là. Elle pourrait lui dire merci plus tard car elle se contentait, dans l’immédiat, de s’accrocher à son bras pour ne surtout pas le perdre. Qu’on se paye sa tête, elle s’en fichait. Ken aurait pu l’amener dans un coin sombre et en faire ce qu’il voulait tellement elle était docile et traumatisée en cet instant. Une fois hors de la salle, et surtout, loin des cris horribles, elle se remit à respirer normalement, sans toutefois lâcher son bras. Ce n’est qu’une fois à l’extérieur, et surtout, à contre cœur, qu’elle cessa de s’accrocher à lui comme un chaton effrayé. Assise sur un banc, elle l’observa lui proposer à boire et elle hocha négativement la tête. Elle avait encore les larmes aux yeux : l’émotion.


    Hikaru : … J’ai encore eu l’air idiote hein … désolée je t’ai empêché de voir le film.. .Si tu veux on peut y retourner

    Au moment où Ishikawa-kun était prête à se diriger lentement mais surement vers sa mort, quelque chose d’encore pire se produisit. Son cellulaire, lequel était dans son sac, se mit à sonner assez fort, au moins aussi fort que dans le film, elle en était certaine. Sursautant vivement, un petit cri franchis ses lèvres et tout ce qu’elle trouva à faire, cette idiote, fut de se dissimuler derrière Ken en s’accrochant à son chandail. La tête posée contre son dos, elle gardait les yeux fermés en attendant que l’infernale sonnerie s’arrête. D’une voix totalement paniquée, car oui, ne lui demandez pas d’être rationnelle quand elle avait peur, elle lança :

    Hikaru : Haaaaan je vais mourir !!

    Houla, super l’intelligence Ishikawa-chan. Remarquez, elle avait vraiment très peur, cachée derrière lui. Au bout d’un moment, néanmoins, elle ouvrit les yeux et réalisa que le cellulaire avait arrêté de sonner. Sauf qu’elle était bien, la tête sur son dos… Sans bouger, elle resta là. Il sentait bon et c’était quand même agréable, en plus, son cœur reprenait un rythme normal alors qu’elle clignait des yeux pour chasser les images effroyables qui hantaient son esprit tourmenté. Non, il en devait pas bouger, qu’on la laisse profiter du moment un peu plus, elle n’aurait que très peu de chance de se retrouver aussi près de lui. C’était bête, elle l’aimait et elle voulait passer sa vie avec lui… sauf que, le doute qu’il aille voir ailleurs ou tout simplement que les KnS les séparent, c’était si présent… D’une petite voix, elle pensa à voix haute :

    Hikaru : … Bouges pas… encore un petit peu reste avec moi …
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Anzai Ken
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MessageSujet: Re: It's a date <3 || Ken   It's a date <3 || Ken Icon_minitimeMer 27 Mai - 18:20

    Etait-ce de la malchance ? De la maladresse peut-être … En attendant, les deux jeunes adolescents qui étaient partis pour passer un dimanche en amoureux devant une comédie ludique, et au final ça avait tourné au drame quand ils s’étaient rendus comptes qu’Hikaru avait malencontreusement choisi le mauvais film. En effet, elle s’était trompée quant à l’achat des billets, et le film devant lequel ils étaient installés était tout sauf drôle. Des images atroces et sanglantes, des cris déchirants, des hurlements sans fins et des morts dans d’atroces souffrances. C’était carrément dégoûtant. On dit que les garçons adorent les films d’horreur, eh bien Ken était sans doute le contre exemple qui confirme la règle, car ce genre de projections ne lui plaisaient pas du tout. Bon, ça ne le rendait pas malade, il n’en mourrait pas s’il devait regarder un film de ce genre entre potes, mais ça ne l’enchanterait jamais plus que ça. Il ne trépignerait jamais à l’idée d’aller voir le dernier film d’horreur en date. Mais là n’était pas le problème, c’était plutôt Hikaru qui était plus qu’effrayée face à ces images marquantes et horrifiantes. En général les filles préfèrent les films à l’eau de rose, avec une belle histoire d’amour en guise d’intrigue et en point final « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Quoique, certaines filles appréciaient les trucs gores, après chacun ses goûts. Mais visiblement, Hikaru faisait partie de la première catégorie.
    C’était en s’agrippant très fort à l’épaule de Ken qu’elle hurla de manière très mignonne, face à une scène particulièrement repoussante que même Ken eut du mal à regarder de façon neutre. Il faut dire que de voir une femme se faire éclater la cervelle, aussi fictif que cela puisse être, ça ne donne pas forcément le sourire … Auparavant, elle avait demandé si c’était de l’humour noir. Il n’avait pas eu le temps de répondre qu’elle criait déjà en fait. Et puis maintenant qu’elle avait compris de quoi traitait la projection, il n’était plus nécessaire de répondre à cette question alors il avait gardé le silence.
    Il avait donc enlacé la demoiselle de ses bras musclés pour la réconforter, la rassurer, car, blottie contre lui et tremblant comme une feuille, s’il n’avait rien fait elle serait peut-être tombée dans les pommes, qui sait !
    Et ensuite, voyant que de toute façon elle était tétanisée et ne bougerait plus d’un millimètre d’ici la fin du film, et que lui n’avait pas spécialement l’intention de regarder ce film angoissant et répugnant jusqu’à sa fin, il eut la sage décision d’entraîner Hikaru hors de cette salle. Il avait gêné quelques passionnés au passage mais ce n’était pas l’important, eux pourraient se réinstaller confortablement dans leur siège en velours ou je ne sais quel tissu, tandis que la demoiselle, elle, mettrait certainement un moment avant de se remettre de ses émotions.

    Ken conduisit donc Hikaru à l’extérieur du cinéma, et finit par la faire asseoir sur un banc. Elle déclina sa proposition de lui offrir à boire. Elle avait l’air exténuée, submergée par ses émotions si vives qu’elle venait de subir. Il n’insista pas, il fallait qu’elle se remette tranquillement de tout ce qu’elle venait de vivre en quelques minutes.


    Hikaru : … J’ai encore eu l’air idiote hein … désolée je t’ai empêché de voir le film.. .Si tu veux on peut y retourner

    Non mais ça va pas la tête ?! Il ne l’avait pas extirpée de là pour l’y ramener et provoquer un arrêt cardiaque de son pauvre cœur ! Mais il n’eut pas le temps de répliquer qu’une chose étrange, enfin si on le comparait au contexte auquel ils avaient été mis auparavant, se produisit. Il se contenta donc d’ouvrir la bouche et de la refermer, comme une carpe sortie de l’eau qui chercherait désespérément à retrouver son air.
    En fait, le portable d’Hikaru venait de sonner. Et dans le film, s’ensuivait la mort atroce du propriétaire du téléphone. La demoiselle sursauta et alla se réfugier dans le dos de Ken, laissant son pauvre sac à main sur le banc et la sonnerie qui continuait de retentir dans un bruit assourdissant. Il sentit les mains tremblantes de sa petite amie agrippées à son pull, elles tiraient le tissu. Mais ça c’était bien le cadet de ses soucis.


    Hikaru : Haaaaan je vais mourir !!

    Ken sourit maladroitement, signifiant qu’il se sentait légèrement impuissant face à la situation complexe. Elle avait vraiment été traumatisée pour réussir à confondre fiction et réalité. Mais cela pouvait être compréhensible, une fois il avait eu un film où un geste machinal de la vie de tous les jours se répétait, et à chaque fois qu’il devait réitérer ce geste ça le stressait car il repensait aux scènes pas très reluisantes de la projection.
    Embêté, il n’osait pas se retourner pour la serrer contre lui de peur de l’effrayer davantage. Alors il tenta tant bien que mal de la réconforter avec les mots, sans bouger :


    Ken : ne t’inquiète pas, il ne t’arrivera rien de semblable à ce film. Je t’assure ! Et puis … Ca peut te paraître débile mais je te protègerais !

    Un silence s’installa après cette réplique. Ken ne savait pas trop quoi dire ni faire, et Hikaru ne se manifestait plus. En tout cas, elle avait cessé de trembler car Ken ne sentait plus les légers frissons qui avaient parcouru son échine à cause des spasmes fréquents de la jeune fille. C’était déjà ça. Et puis, sa respiration semblait être revenue à la normale … Ca allait en s’arrangeant, dites moi ! Tant mieux ma foi, il n’allait pas se plaindre en plus !
    Finalement, la jeune fille s’agrippa encore plus à lui, et il sentit qu’elle avait sa tête contre son dos car le poids était différent. Que devait-il faire ? Lui dire « attention je bouge », non ça fait vraiment stupide. Se retourner lentement pour ne pas lui faire peur ? A quoi ça rimait, elle venait de se lover contre lui … Alors se retourner brusquement et la serrer dans ses bras après qu’elle ait sursauté ? Encore pire. Ken était dans l’impasse, alors il se passa d’action et resta statique.


    Hikaru : … Bouges pas… encore un petit peu reste avec moi …

    Ken fut surpris. Mais il obéit sans broncher. Tant qu’il pouvait rassurer sa petite amie, et qu’elle se sente bien, il ferait tout son possible. Il semblait même avoir oublié son aversion par rapport au public autour d’eux. Et si un KnS ou tout simplement un élève de Jiyuu débarquait, ils feraient quoi, hein ? Aucune idée. Mais pour le moment, ce problème avait été temporairement chassé de sa tête et il se contentait de profiter de l’instant présent avec elle.

    Ken : je ne bouge pas, promis.
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