Camille Sullivan [100%]

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Histoire

PROLOGUE

DESIREA – Je suis enceinte.
EDWARD – Impossible.
DESIREA – Qu.. Quoi? Mais si ce l’est ! J’ai même le test pour le prou—
EDWARD – Ce n’est pas de moi.
DESIREA - … Pardon?! Tu es mon mari! Oui c’est de toi!
EDWARD – Cet enfant que tu portes n’est pas mien… Jamais je ne l’aimerais, jamais j’en prendrais soin. Occupes-toi avec tes problèmes qui ne sont pas les miens.

Ce n’était pas toujours comme ça. Il fut une époque où Desirea Cooper Sullivan (oui, elle a gardé son nom de petite fille) et Edward Sullivan s’aimaient inconditionnellement. Mais tout à changer lorsqu’Edward soupçonnait sa femme d’adultère avec son collègue : Franz. Un bel allemand venu directement de Berlin pour une formation à New York. Qui d’autre pour le former que l’adorable Desirea? Par contre, rien ne se passe entre Franz et Desirea, tout était le fruit de l’imagination de monsieur Sullivan. Sa paranoïa devient tellement intense qu’il a commencer à filmer chaque petite seconde qui se déroulait entre Franz et Desirea, jusqu’au point de créer un dossier sur le jeune homme, le suivre partout, suivre sa femme lorsqu’elle quittait la maison, etc. Une caméra a été installée dans leur chambre à coucher, juste au cas où quelque chose de pas catholique se produirait entre Franz et Desirea… Mais rien. Pas un seul bec, pas une seule caresse… Neuf mois plus tard vient le petit rayon de soleil. Le petit être si attendu et aimé de tous. La princesse, l’aimée, l’adorée… : Camille Sullivan. Mais même si Camille avait les mêmes traits physiques que sa mère, le père n’était pas convaincu qu’il était son père… Enfin, Edward n’a jamais eu cet attachement face à Camille. Il a toujours dit qu’elle était l’enfant de la luxure, l’enfant du péché. Ce qu’il ignore c’est que cet enfant a été conçu avec amour, passion… Entre lui et Desirea, la mère. Jamais il ne donnera cet affection, jamais il ne donnera cet amour que Camille a tant besoin.. C’est à peine s’il la regarde.


CHAPTER ONE

EDWARD – Cache-le…! Non, pas là! Encore vers la droite… vite, quelqu’un va nous voir.
CLAIRE – Hé-ho? Je ne peux pas traîner ça toute seule! C’est bien trop lourd! Aide-moi donc!
EDWARD – T’aider? Non, ils vont tracer mes empreintes digitales sur le corps. Je ne peux pas.
CLAIRE – Pardon? Tes empreintes ainsi que les miennes sont partout sur ce corps, Edward. Alors si tu vas en prison, c’est fort probable que j’y aie aussi!
EDWARD – Tu te rends quand même compte qu’on a tué ma femme, Claire? Je ne peux pas t’aider! Je ne peux pas être un criminel!
CLAIRE – Tu l’es déjà, Sullivan.

Cachée derrière un énorme buisson, le corps tremblant de froid et entièrement mouillé dû à la pluie abondante qui tombe, Camille est debout, assistant au crime que son père et sa copine ont commis. Les yeux grands ouverts, elle reste silencieuse pour ne pas crier de peur en voyant cette scène blessante. Son père et sa mère étaient ensemble depuis quatre ans avant d’avoir leur fille. Lui, un médecin, elle, une avocate, s’aimaient plus que tout. Jusqu’à ce que Claire, une assistante de monsieur Sullivan, entre dans le décor. Depuis, tout a changé. Le plan était de blesser madame Sullivan au point de la faire hospitaliser… Pas de la tuer. Alors pouvez-vous comprendre à quel point Edward Sullivan était ébahi lorsque le corps de sa si belle femme était inanimé et ce, dû à ses coups et aux coups de son amante? Ce n’est pas une scène pour un enfant de cinq ans… Surtout si cet enfant regarde l’enterrement illégal de sa mère. Prise de panique, elle court en direction de la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur, ses petites jambes la transportent rapidement jusqu’à sa chambre et elle ferme la porte, la barrant. Elle est si déçue que les larmes refusent de couler. Elle est si choquée que la colère refuse de se manifester. Elle est si enragée que la violence refuse de se montrer. Elle reste assise, au coin de sa chambre, dans l’ombre… Ses deux petites jambes collés contre sa poitrine et elle se berce d’avant.. Arrière… Fixant sans cesse un point invisible dans sa chambre. Plusieurs diront que c’est le début d’un traumatisme psychologique… Mais ce n’est pas le cas… Sinon elle ne serait plus de notre monde.

CHAPTER TWO

EDWARD – Je suis désolé, trésor… Peut-être que tes amis n’ont pas pu venir car ils avaient—
CAMILLE – Quelque chose de plus important?
EDWARD – Je ne veux pas que tu sois triste pour ça, chérie.
CAMILLE - … C’est Camille. Depuis le temps que je te dis d’arrêter de m’appeler comme ça!…
CLAIRE – Laisses-lui le temps, Edward… Elle doit être vraiment triste que—
CAMILLE – Est-ce que je t’ai parler, toi? Non. Alors ne prend pas ma défense, je n’ai pas besoin de toi et ta pitié. Et au cas où tu ne le savais pas, je suis ici dans la salle alors ne parle pas de moi à la troisième personne. Tu peux me parler en face.
CLAIRE – Pour un enfant de huit ans, tu as la langue plutôt—
CAMILLE – Plutôt quoi?!... C’est ce que je pensais.

Un dernier regard à son père et sa belle-mère et la fêtée quitte la pièce d’un pas rapide. Où va-t-elle? À l’endroit qu’elle surnomme « Sa forteresse de solitude »… Un château que son père lui a construit pour son quatrième anniversaire. Elle y retrouve silence, comme si la tempête s’est arrêtée. Son simple paradis. La petite poupée est assise en plein milieu d’une pièce au château – on s’entend que le château est une petite maison – et fixe un point invisible, les sourcils adorablement froncés. De par son allure, on croirait une jolie poupée de porcelaine, avec ses cheveux si soigneusement bouclés, cette robe bouffante de couleur blanche, ses souliers noirs luisants, brillants… Ces gants blancs si délicatement mis sur ses mains frêles et pour ponctuer le tout, un joli petit ruban noir attaché en nœud papillon sur le coin de sa jolie tête blondinette. Bon, vous devez vous dire que c’est impossible pour un enfant de huit ans de parler avec autant d’intelligence. Camille n’a jamais été aux écoles « normales » pour les enfants de son âge. Elle a toujours été un pas en avant de tous ses autres camarades de classe alors ils ont dû la faire augmenter d’un niveau, voilà pourquoi son vocabulaire est si avancé à un si jeune âge. Enfin. Elle retire ses gants brusquement de ses mains et les lances de toutes ses forces le plus loin qu’elle le peut. Enragée, elle ne trouve même pas le moyen de s’exprimer comme il le faudrait. Elle reste silencieuse, les sourcils froncés, les yeux fixant un point invisible du château. Elle a envie de crier, de dire au monde entier qu’elle était là au meurtre de sa mère! Que le meurtrier de sa mère est son père. Mais c’est impossible.. Qui croirait une fille de huit ans au lieu d’un médecin réputé?... Mais comme on dit : « La vérité sort de la bouche des enfants. ».


CHAPTER THREE

DIRECTEUR – Ton attitude me dérange, mademoiselle Sullivan.
CAMILLE – Ah bon? Et tu crois sérieusement que j’en ai quelque chose à faire que mon attitude te dérange, monsieur le directeur.
DIRECTEUR – Je ne vois aucune amélioration.
CAMILLE – Ah.. Tu t’attendais à une amélioration de ma part? Vraiment pathétique. Sérieusement, tu as trop d’espoir pour rien.. C’est presque mignon.
DIRECTEUR – Cesse tes conneries, Sullivan. Parles-moi dont de l’incident de ce matin. C’est ce qui m’intéresse.. Pas des commentaires idiots.
CAMILLE – Ce matin?... Mais de qu--.. Ah… Ça. En tout cas, elle l’a cherché. Elle savait qu’elle ne s’en sortirait jamais aussi facilement.
DIRECTEUR – Peux-tu être plus claire?
CAMILLE - … Non. Alors c’est tout?... Je peux partir? Car j’ai un cours à sécher et je ne veux pas être en retard.
DIRECTEUR – Sullivan si tu quittes cet établissement, tu seras exclue de l’académie.
CAMILLE – Penses-tu sérieusement que ton académie « prestigieuse » peut m’arrêter? T’es drôle.

Camille se lève, prend son sac à main et quitte la classe. Faisant attention pour que tout le monde l’entende, elle se tourne face au directeur –qui est maintenant debout - et le regarde avec ses sourcils adorablement froncés. Elle ferme son manteau et regarde le directeur de haut en bas, prenant un air terrifié.

CAMILLE – Soyez certain monsieur Simmons que je contacterai le conseil scolaire pour ce que vous m’avez fait… Des avances sur une mineure!! Vous devriez avoir honte! Mon père le saura! Espèce de pervers!

Sur un pas pressé, elle quitte l'établissement, un sourire dessiné aux lèvres.

CHAPTER FOUR

CAMILLE - Un... Un billet d'avion?
EDWARD - Lis le reste...
CAMILLE - « Bonjour mademoiselle Sullivan, cette présente lettre est pour vous informer que vous êtes accepté au Lycée de Jiyuu Gakuen... »... D'accord..
EDWARD - Lis, Camille... Lis!
CAMILLE - (soupirant) « .... située au Japon. ».......JA..JAPON?
EDWARD - Tes bagages sont déjà fait, le chauffeur arrive dans une heure.
CAMILLE - Une....Heure?... Tu...Tu oses me faire ça?
EDWARD - Camille, c'était la seule solution.
CAMILLE - Quoi?! Non... NON! Je vais pas au Japon !!
CLAIRE - Tu vas aimer ça!
CAMILLE - Oh ta gueule! Tu ne sais même pas à qui tu t'adresses, paysanne ! À ce que je sache, tu ne fait même pas partie de la famille espèce de traînée! Alors viens pas me parler comme si--
EDWARD - CAMILLE SULLIVAN. La décision est prise! Tu quittes au Japon, un point et c'est tout! Il n'y a rien que tu peux changer.
CAMILLE - Tu vas m'entendre parler, Edward.
EDWARD&CLAIRE - Joyeux Noël.[/color]

Furieuse, elle monte bruyamment les escaliers jusqu'à sa porte, qu'elle ne se gêne pas de claquer de toutes ses forces. Se jetant sur son lit, elle niche son visage dans ses oreillers et laisse ses maudites larmes couler et tacher ses oreillers blancs comme de la neige. Blanc comme la neige qui tombe si délicatement en ce jour sacré. Ce jour où l'amour et le bonheur sont supposés régner. Au lieu de l'amour et le bonheur, c'est la haine et les envies meurtrières qui envahissent les émotions de mademoiselle Camille. Sans bouger pendant une heure, elle entend le Klaxon du chauffeur qui l'attend impatiemment à l'extérieur. Se levant avec paresse de son lit - où l'oreiller est tachés de grosses traces mouillés, résultat des larmes - et elle glisse le rideau à sa droite afin de mieux voir le chauffeur. Pas mal.. Enfin, elle hoche négativement la tête, ses bouclettes sautillants, et elle se dirige vers les escaliers, essuyant ses perles vertes de toutes les larmes qui ont pu couler. Ses bagages l'attendaient déjà à la porte et son père ainsi que sa muse y étaient. Un sourire à leurs lèvres, ils saluent la blondinette comme si elle partait en voyage et qu'elle allait revenir dans quelques mois. Erreur. Elle ne revient pas, ils se débarassent d'elle. Ce sourire qui anime leurs lèvres était un sourire de soulagement, un sourire qui signifie qu'ils auront enfin la paix de la tornade aux cheveux blonds. Impossible. Serrant les dents, elle fusille son géniteur des yeux. Un peu plus et elle lui sautait au cou telle une lionne affamée. Elle prend son sac, le porte à ses épaules et siffle entre ses dents un..

CAMILLE - À la prochaine, père.


CHAPTER FIVE

CAMILLE - C'est simple. On est pas exclusif. On fait juste s'amuser. En fait, on est des amis avec bénéfices. En gros, on couche ensemble sans vraiment... être ensemble. Je veux pas de petit ami et tu ne veux pas de relation sérieuse alors ça règle tout. En plus, il manque du piquant dans ma vie. Qu'est-ce que t'en dis, Hyun Jae?

Alors qu'il est entrain de traiter mentalement la demande, Camille ne peut s'empêcher de pousser un soupire rêveur... Accompagné d'une toux instantanée. Elle se trouve incroyablement stupide de se sentir comme ça avec lui, comme si elle devait garder contact avec lui, autant physiquement que émotionellement. Est-ce de l'amour? Mais oui, c'est de l'amour ! Espèce d'imbécile! Mais elle ne peut pas réaliser ça maintenant, elle ne veut pas et elle ne se le permettrait jamais. Elle ne va jamais accepter le fait qu'elle tombe amoureuse d'un garçon qui est incroyablement attiré par sans doutes toutes les filles du Lycée. Arrivée au Japon, elle ne s'est jamais sentie près d'aucun étudiant mais lui... Lui il connaît tout d'elle. Il connaît ses joies comme ses peines et ce n'est que de lui qu'elle accepte les moqueries, les insultes et les conneries... Ce n'est que de lui qu'elle pense et ce n'est que son sourire à lui qui lui fait sourire. Mais se l'avouer était le gros problème. Elle ne va jamais avouer qu'elle l'aime. Elle ne va jamais lui avouer qu'elle l'aime. Si seulement elle n'était pas aussi amoureuse...

Voilà!
Désolé pour le double post!
X)

J'ai terminé! =)

Whaaa, j'adore, tout simplement. *O*
Je te valide sans hésitation ! Tout est ok !!

Bon jeu

PS : n'oublie pas tes demandes de chambre et d'option =)